Santa Fe
Samedi
matin 28 juillet
On
laisse les anciens de l’île de White dans la douce torpeur de T or C pour
rejoindre Albuquerque. La route traverse un désert pas aride car il y a des
touffes d’herbes sèches mais bien sec quand même. On passe au-dessus de lits de
rivières complètement secs, il y a quelques montagnes de chaque côté.
A
Albuquerque, une portion de la route mythique 66 a été préservée, mais
transformée en Central Avenue, très
commerciale. Cette route ressemble à notre nationale 7 : par ses
dimensions, bordée d’habitations, séparée par un terre-plein central planté
d’arbres, alors que leurs highways
(voies rapides à 2 ou 3 voies de chaque côté) sont très très larges, avec une
séparation centrale très large elle aussi, bien plus larges que nos autoroutes,
mais elles peuvent traverser des villes ou presque « survoler » des
villes. D’ailleurs on a traversé Albuquerque sans s’en apercevoir ! Ce
n’est pourtant pas une petite ville. Elles sont gratuites et la vitesse limite
va de 65 à 80 mph, càd : 105 à 130 km/h.
Nous avons déjeuné dans un ancien garage de la route 66 ouvert en 1939, une ancienne station-service Texaco et un des plus grands garages des années 50. Transformé aujourd’hui en restau, on y mange à côté des anciennes bornes à essence, entourés de photos d’époque, et on a le choix entre une vingtaine de bières pression, brassées dans le fond du garage. Le service est assuré par des jeunes étudiants(es) faisant leurs études à l’université d’Albuquerque, la plus grande du Nouveau-Mexique, ce qui donne une moyenne d’âge à la population d’Albuquerque de 35 ans. Cà change de T or C !!
Ensuite nous sommes allés faire un tour dans la Old town, qui fait très espagnole, petites placettes ombragées, beaucoup de gens dehors se promenant, beaucoup de boutiques et un petit musée. Nous avons visité ce musée et j’ai interdit aux hommes d’en rapporter des souvenirs, et les photos étant interdites, Cindy tu n’as rien à craindre, on ne te rapportera ni snake, ni spiders, ni scorpions.
Arrivés en fin d’après-midi à Santa-Fe, nous allons de suite à l’hôtel où il y a beaucoup de monde. Nous sommes samedi soir et Santa-Fe est la ville « branchée » où les richouzes viennent faire la fête. Nous sommes allés nous balader en centre ville, malheureusement, la Plaza si réputée étaient envahie de tentes comme pour une fiesta qui venait de se terminer. Il y a énormément de boutiques de vêtements, de bijouteries et d’artisanat avec de très beaux objets (tapis, poteries, plateaux…) de style indien, les plus beaux qu’on ait vu jusqu’à présent. Beaucoup de galeries de peintures également.