C'est quoi "Sequoia" ?
Samedi 11 août
Partant pour la visite du Séquoia National Park, nous prévoyons de pique-niquer dans la montagne. Malheureusement, à Porteville et même plus loin, nous n’avons pas trouvé où acheter de la viande fraîche. Nous ne connaissons pas les enseignes, et les magasins sont tellement grands et spécialisés, que nous n’avons pas eu la chance de tomber sur le bon ? Nous n’avons pas vu de petite boucherie de quartier, ou de petite épicerie qui vend de tout...
Nous commençons à grimper dans la montagne à la recherche des généraux Sherman et Grant…
Forêt de sapins, bonne grimpette, route sinueuse, joli paysage, petit ruisseau au fond duquel les gens s’amusent avec des chambres à air de camion… normal quoi !
Puis au détour d’un virage les premiers monstres surgissent ; c’est le début des superlatifs.
Ce sont des séquoias géants, vieux de plus de 2000 ans (en moyenne) qui surgissent au milieu de la forêt de pins Ponderosa, eux-mêmes de belles tailles. Tout cela est hors norme, hors cadre.
La route sinue pendant 80 kms au milieu de cette forêt, et nous amène jusqu’au général Sherman. C’est le plus vieil arbre du parc (entre 2300 et 2700 ans), et, de par ses mensurations, il est le plus grand être vivant de la Terre.
Ces séquoias géants ne poussent que dans ce parc, à une certaine altitude et dans des zones bien localisées. Pourquoi seulement ici ? Génération spontanée d’arbres géants ? ou vestiges protégés ayant survécu à l’ère des dinosaures ?
Il n'y a plus de dinosaures mais il reste des ours : « Si vous dormez dans la voiture, n’oubliez pas d’enfermer la nourriture, les vieilles chaussettes (tout ce qui sent…) dans des sacs étanches, sinon gare… »
Il existe d’autres séquoias (le redwood) moins gros mais plus hauts, sur la côte pacifique à 200 kms au nord de San Francisco.
Nous terminons la visite en allant voir la futaie (grove) du général Grant. Cet arbre est celui qui a le plus grand diamètre à la base : 13 mètres, et 41 mètres de circonférence.
On voit que ces arbres ont subi un ou des incendies mais, par leur taille, ont survécu.
On reste circonférenciés (c'est à dire babas) devant de tels produits de la nature. C’est beau, majestueux, doux au toucher, çà force le respect.
En voyant la taille de ces beaux arbres, on se demande si c'est pour cela que les Américains ont eu envie de toujours construire plus grand, plus haut, démesuré ? ou alors si nous ne sommes pas arrivés dans le Domaine des Dieux où Obélix faisait pousser des grand arbres à toute vitesse...
A la nuit, nous descendons dormir dans la vallée, à Fresno ou il fait frais.