Roswell...

NB : Vous trouverez ci-dessous nos 3 versions de notre passage à Roswell. Posés à T or C, nous avons eu le temps d'écrire chacun un article sur le sujet.

La journée vu par Yann

Nous voilà donc à Roswell, ‘petite ville’ du nouveau Mexique où s’est déroulé, il y a 60 ans, des événements étranges…

Au programme du jour : musée, boutiques et direction la nouvelle étape Alamogordo.

Faut savoir qu’avec un tel événement, la ville joue beaucoup avec les extraterrestres, y’a des aliens en plastique partout et c’est assez… marrant.

Donc direction le musée de Roswell. Je vais pas vous faire la visite, juste vous raconter deux trois trucs dessus : La première partie est consacrée au crash en lui-même, et explique les faits de manière chronologique pour nous faire comprendre que y’a des choses qui clochent : l’armée dit avoir trouvé un vaisseau extraterrestre, puis se rétracte en disant que ce n’est qu’un ballon sonde, un journaliste est appelé pour prendre les photos des débris du crash, il rentre dans une pièce où il voit des débris d’un matériau qu’il ne connaît pas, il est appelé dans une autre pièce, quand il revient les débris ont changés et ce sont effectivement ceux d’un ballon sonde… apparemment la vérité est ailleurs. Le musée se paye le luxe d’avoir les dépositions prisent par la police ou l’armée à propos de ces événements de beaucoup de gens concernés : le fermier, le photographe, des militaires qui sont arrivés sur le lieu du crash en premier… Très intéressant donc.

La 2^ème partie parle des o.v.n.i. et des rencontres de différents types (1^er, 2^ème ou 3^ème) avec pas mal de photos (floues) de ce qui pourrait être des vaisseaux extraterrestre (omg). Là, pareil, photos et témoignages restent vagues…
La 3^ème partie du musée parle de nos ancêtres, où plus particulièrement des Mayas ou Aztèques ou par là, chez lesquels on a retrouvé des traces (bas relief) qui sembleraient indiquer qu’ils ont côtoyé des extraterrestres, c’est… troublant.

Ensuite on parle des cercles de cultures (crop circles). Là aussi, un sujet hallucinant quand on sait que certaines fractales complexes ont été reproduites de façon parfaite (au niveau des proportions) en moins d’une nuit, une chose impossible, même pour un groupe d’humains motivés. Ensuite vient la partie humour/films, avec des dessins humoristiques, des affiches de films, etc.
Au milieu de tout ça, y’avait un auditorium où on apprenait par exemple qu’en juillet 47 (mois du crash de Roswell), les apparitions d’O.V.N.I de par le monde, se sont multipliées de façon étrange, il y à un vrai pic, lors de juillet 47, reste à savoir si c’est la poule ou l’œuf, c'est-à-dire si c’est parce qu’on a entendu parler de Roswell que tout le monde s’est mis à voir des o.v.n.i. partout, ou si ce sont des événements indépendants.

Bref, visite du musée sympatoche, et après le musée, il y a la boutique de souvenirs…
Là, rien de bien folichon, je m’attendais à voir un humour différent, juste plein de trucs avec marqué dessus « Roswell, NM », bref déçu, du coup, on achète pas grand-chose, je me contente de médiators qui ont la forme de la tête d’alien ^^. Les autres boutiques ne sont guère mieux, on note juste des décorations intéressantes. Bon, c’est pas tout ça, mais c’est l’heure de MANGER !

Là, on a trouvé LE truc : Golden Coral, où on peut manger tout A VOLONTE pour moins de 10€ par personne, miam. (pis ils ont des très bon steaks !!)

Après, il est temps de reprendre la route pour arriver à Alamogorodo, au passage on s’arrête dans un magasin de musique histoire de trouver des trucs cools… bah grosse déception, on a pareil en France et c’est moins cher en général :s.

Donc hop, direction Alamogorodo où nous arrivons pour 5 ou 6h de l’aprèm’, le temps de faire un petit plongeon dans la piscine du motel et nous revoilà partis pour White Sands, un parc national à quelques kilomètres d’ici. Le guide du routard nous conseille de nous y rendre pour le coucher du soleil et c’est ce que nous faisons. En fait White Sands c’est un immense bac à sable de 750 Km², du sable fin, blanc, pur. L’endroit est resté plus où moins vierge, des chemins ont été tracés pour que les voitures ne roulent pas n’importe où, des accès pour les handicapés, des départs de randonnées. Mais le reste du site est « vierge » et donc très beau. C’est marrant de se dire qu’on est à moins de 20km d’une grosse ville, que y’a pas de pollution (déchets) et que y’a encore moins de bruit. Encore un endroit magique où il fait bon méditer. Lorsque la nuit tombe, l’impression de neige est saisissante, c’est très impressionnant. Bref, nous voilà de retour au motel avec des images plein la tête.

En moins d’une semaine, on s’est trouvé en train de remettre en cause l’arrivée de l’homme sur la lune, se poser des questions sur l’éventuelle visite d’extraterrestres sur la terre, et en plein milieu d’un paysage extra-terrestre, vide, et calme… wahou !

Yann

Roswell : le Lourdes des Ufologues (vu par Philippe)

Donc ce matin c’est décidé, on est venu pour ça, direction le musée. Motivés motivés.

Pas mal de monde dès l’entrée les gens ont l’air fidèle au site.

Le musée raconte l’histoire du crash et relate en détail les témoignages des personnes importantes de l’époque : le fermier Brazel qui a découvert les morceaux, l’officier Jesse Marcel qui se les ai fait voler par l’armée, l’infirmière Glenn Dennis qui a vu les bestioles. Rien de bien nouveau en fait ; on a quand même accès aux coupures de journaux et aux photos de l’époque.

Il y a aussi une salle de conférence au fond du musée qui a du servir maintes et maintes fois depuis 60 ans. On fêtait cette année les 60 ans du crash ! La fête a eu lieu 2 semaines avant notre arrivée ici.

La visite se poursuit avec tous les témoignages de rencontres extraterrestres. Elles sont classées en trois types. On voit pas mal de photos prises par des amateurs montrant des OVNI (UFO).

La visite s’élargit enfin à tous les phénomènes tournant autour du thème des extraterrestres.

Une copie du portail de Cuzco est là en grandeur nature ; c’est troublant.

Il y a aussi des photos et des explications sur les cercles de cultures (crop circles) ; les photos sont impressionnantes. Au fait, et le feuilleton de l’été sur ce thème (sur la une « Mystère ») ? qui est-ce qui gagne ? Les gentils ou les méchants ?

La visite s’achève avec la traditionnelle boutique de souvenirs insolites.

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas rester indifférent à ce qui s’est passé il y a 60 an ici. Chacun a son opinion là-dessus et ce n’est pas la visite du musée qui va changer quelque chose. Mais c’est un mythe et nous sommes très contents d’avoir vu ça. Roswell c’est un peu le « Lourdes » des ufologues.

Autour du musée il y a quelques boutiques mais on voit quand même que la belle époque est passée…

Après un arrêt bouffe à volonté chez « Golden Coral » (celui-là je vous le conseille si vous venez un jour dans le pays ; pour moins de 10$ buffet d’entrées, plat du jour et dessert à volonté ! et en plus barbecue à volonté : Bœuf, porc …), nous reprenons la route direction Alamogordo.

Nous nous arrêtons au passage en pleine montagne à « Cloudcroft » (1500m) un petit village indien Mescaleros. Les American Natives sont complètement intégrés et seule une boutique de souvenirs avec des totems en bois traduit le fait que nous sommes en plein territoire Mescaleros.

 

Nous sommes ici au milieu des sapins qui sont exploités pour leur bois. Sur la route il faut faire attention aux vaches qui se baladent tranquillement d’un bord de la route à l’autre. La température est plutôt clémente.

Puis nous quittons cette montagne pour arriver à Alamogordo sur le bassin du « Tularosa ».

Un plongeon dans la piscine de l’hôtel et nous partons vers la dernière visite de la journée qui sera inoubliable : « White Sands » (lire pour cela dans la rubrique Coups de cœur » l’article sur « White Sand »).

Roswell vu par Régine

On ne pouvait pas y échapper, on l’aurait regretté. La question est la même de puis 60 ans :  « Que s’est-il passé dans la ferme de Mac Brazel, à 35 kms au nord-ouest de Roswell, le 4 juillet 1947 ? » Le musée affiche tous les témoignages qu’il a pu trouver pour prouver que l’armée cache des choses. Mais çà on le savait. Pour être efficaces,  les militaires doivent cacher leurs expériences, leurs découvertes, leurs recherches et toutes leurs activités, sinon… ils nous feraient peur. Alors que cachent-ils ? Une visite d’extra-terrestres ou une expérience, ou les deux ? Quoiqu’il en soit, la ville de Roswell a bien exploité le filon, et 60 ans après, s’ils restent quelques boutiques bien loufoques, Roswell préfèrerait que l’on parle d’elle comme une ville tournée vers les arts : peinture (5 musées) et la musique avec le Roswell Symphony Orchestra. A mon avis, z’auront du mal à ne défaire de leur emblème.