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Voyage 120 (ni bière ?) aux USA
8 août 2007

Un clin de symbole

A Santa Monica, quand on arrive de Los Angeles, il y a une grande plage de sable blanc qui se déroule à l'infini vers le sud et le nord. Beaucoup de touristes aussi qui se font dorer la couenne. L'eau est chaude et on pourrait se croire sur les plages landaises. Les vagues sont là aussi avec leurs surfeurs; elles font le même bruit que chez nous.

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Il y a des mouettes voleuses qui n'hésitent pas à piquer tout se qui se mange sur les serviettes dès que leurs propriétaires sont partis se baigner. On a assisté à un détroussage de paquet de chips en règle.

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La plage, très large, est bordée par une rangée de palmiers plongeant leurs troncs dans l'herbe verte  rasée  de près et serrée  comme de la mousse. Les gens se reposent à l'ombre pendant que d'autres font leur gymnastique. Entre les palmiers et la plage, il y a une piste cyclable sur laquelle on rencontre un peu tout ce qui roule sans moteur. Beaucoup de rollers. (C'est exactement la leçon 2 unit 3 de chez Nathan).
Il fait très bon. On retrouve la végétation du midi de la France : lauriers roses, géraniums, bougainvilliers...

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En arrivant à Santa Monica, il y a aussi une immense digue en bois d'arbre. Cet immense promontoire qui s'avance sur la mer, a été construit par les colons au 19ème siècle, comme s'ils avaient voulu continuer à avancer toujours plus loin vers le soleil couchant.

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J'ai marché sur la digue envahie par les marchands de souvenirs, les promeneurs et les pêcheurs mexicains. Au bout, il y a un petit escalier qui descend et une rambarde qui donne sur l'océan et l'eau déjà vert foncé.
On ne peut pas aller plus loin.

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Il y avait un gars avec un piano numérique qui chantait et jouait en même temps un air d'Elton John je crois.
Son chant et sa musique claquaient dans l'air sans écho et semblant venir de nulle part.
C'était bien. C'était même très bien.
On venait de parcourir plus de 9000 kilomètres vers l'ouest, en jouant les colons modernes, traversant les déserts avec un peu de sueur mais sans trop de risque.
C'était, dans ces circonstances, assez facile de s'imaginer ce qu'avaient pu endurer les familles d'émigrants pour arriver jusqu'ici il y a 200 ans, et de communiquer un petit peu avec tous ces gens du passé.
Ces 10 minutes furent très intenses ; peut être les plus belles du voyage.

Voilà. C'est ma vision de la côte du Pacifique. Pour tout dire, je pense que j'étais déjà venu là
sans doute dans une autre vie.
Au fait! Je me suis baigné et j'ai pissé dans l'eau... Mais ça vous l'aviez compris les amis, c'était un clin de symbole.

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Commentaires
Y
Je ne te connaissais pas cette ame de poete ,mon frére , mais je n'en doutais pas .<br /> Quand au fait d'avoir vécu là dans une autre vie ça j'en suis sur.Il n'y à que les oceans et les mer pour rapprocher les étres .<br /> Pour le reste "no comment";on a que le plaisir que l'on se donne .
Voyage 120 (ni bière ?) aux USA
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